La fois où … TAG voyage

Hello ! 🙂

J’espère que vous allez bien. On se retrouve aujourd’hui pour un article initié par Anne-Marie du blog Carry the Beautiful. Raconter nos souvenirs de voyages, la fois où… J’ai beaucoup aimé le concept qui m’a permis de ressortir quelques anecdotes de voyages. J’ai déjà pu parler de quelques histoires dans des précédents articles, d’autres sont nouvelles. Il y en a quinze, bonne lecture ! 🙂

  • Je suis tombée sur un homme particulièrement pénible

J’ai eu la « chance » de le trouver en Albanie celui-là ! Après avoir visité le splendide parc national de Butrint, je suis allée à mon hôtel, situé à l’entrée du parc, pour faire mon check-in. Un des employés de l’hôtel amène mes affaires dans ma chambre tout en me parlant. Je sens qu’il commence à me draguer un peu. Dans la chambre, je vois un prospectus pour faire des balades en bateau dans le parc. Ça m’intéresse, je lui demande donc comment ça s’organise. Il me dit qu’il connait quelqu’un qui fait ça et me donne rdv à la réception de l’hôtel 2h après, le temps de contacter le propriétaire du bateau. L’heure de partir arrive, on se dirige vers le « port » où nous attend le bateau. Une fois partis, débute une séquence de questions sur ma vie privée entrecoupées de déclarations que je n’avais pas envie d’entendre. En gros, le mec a eu un « coup de foudre » en me voyant. On arrive sur une petite île où se trouvent les ruines d’un château (l’endroit est magnifique). On fait le tour et le mec me prenait soit en photo (gros moment de gêne où je ne savais pas quoi dire), soit m’attrapait par l’épaule pour prendre des selfies. On était au milieu de nulle part et je n’avais pas hyper envie qu’il tente un truc donc j’ai écourté le temps passé sur place. Dommage parce que c’était vraiment beau et paisible. Sur le chemin retour, il me parle d’un endroit où on peut se baigner, me dit qu’on peut aller voir le coucher de soleil ensemble. Je dis non à tout mais il persiste. De retour à l’hôtel, il me dit qu’il m’attendra pour aller voir le coucher de soleil. Du coup, j’ai passé la soirée dans ma chambre en espérant qu’il ne vienne pas frapper à ma porte, chose qu’il n’a pas faite heureusement ! Le lendemain, j’ai mangé mon petit-déjeuner en vitesse pour pouvoir partir rapidement après avoir eu droit à un « je t’ai attendu hier soir ». J’ai eu de la chance qu’il ne m’arrive rien et si j’avais su, je ne serais pas partie faire cette petite balade en bateau.

  • J’ai failli tomber en panne d’essence

En novembre 2018, je suis partie dans la région des fjords en Norvège avec une copine. Nous avons loué une Toyota Yaris dont le réservoir d’essence était rempli au moment de la réception de la voiture. Forcément, au bout d’un moment, s’est posée la question de refaire le plein. On s’arrête à une station essence, on regarde sur le cache du réservoir et on voit écrit « E5 ». Bon, on ne sait pas trop à quoi ça correspond mais on se dit qu’on va trouver, si c’est écrit, c’est que cette essence est vendue. Sauf que… Le mec de la station n’avait pas ce E5 et ne savait pas ce que c’était. On se dit qu’on va tenter une autre station idem. On continue de rouler vers notre destination en se disant qu’on trouvera bien une station sur la route. Sauf que les stations dans cette partie de la Norvège sont rares et qu’on était en train d’atteindre la limite de la limite. On se décide à appeler le service client du loueur qui nous indique que le E5, c’est du sans-plomb 95, qui lui est bien affiché dans les stations-services du pays. Voilà voilà.

  • Je me suis retrouvée sans moyen de paiement

Ma carte bleue et moi en voyage, c’est une grande histoire. Je me suis retrouvée plus d’une fois bloquée à l’étranger parce que ma banque pensait que ma carte avait été piratée ou parce que je ne trouvais pas de distributeur acceptant les cartes européennes. En Jordanie, j’ai voulu payer la chambre d’un de mes hôtels mais impossible, le paiement était refusé à chaque fois et si bien sûr, la carte s’est retrouvée bloquée. Impossible de payer la chambre, je n’avais pas assez d’espèces sur moi et il fallait que je parte rejoindre ma prochaine destination qui était à deux heures de route. La personne a l’accueil m’a gentiment laissée partir sans payer. J’étais tellement mortifiée et mal à l’aise. J’ai dit que je reviendrais payer mais elle me disait que ce n’était pas grave, que ce genre de choses arrivait. Le temps de contacter ma banque et de débloquer la situation, je suis repassée par l’hôtel deux jours plus tard pour payer mon dû. Ils pensaient ne jamais me revoir mais c’est mal me connaitre, je déteste devoir de l’argent.

  • J’ai conduit seule sous une tempête de neige

Conduire en Islande est un bonheur pour les yeux mais peut parfois être un parcours du combattant. Le problème ne vient pas des routes qui sont majoritairement en bon état. C’est plutôt au niveau du temps que les choses peuvent être compliquées. La météo est connue pour être très changeante sur la route et il est impératif de la consulter régulièrement, surtout avant de conduire. C’est comme ça qu’en janvier 2018, je me suis retrouvée à conduire vers Reykjavik sous une tempête de neige. Ce jour là, j’ai fait un détour de 2h pour aller jusqu’au glacier de Jokulsarlon (aka le plus bel endroit au monde) mais je n’ai pas regardé la météo. Je voulais vraiment voir ce glacier en mode hivernal avant de partir mais j’ai payé cher ce détour. Sur les 7h de route du retour, j’ai conduit 6h dans le noir et 4h sous la neige. Par moments, il neigeait tellement fort que j’avançais à 10km/h à cause du manque de visibilité. Un moment affreux. J’ai rendu ma voiture de location avec 1h de retard mais, je n’ai heureusement pas été pénalisée (ce qui peut être le cas selon le loueur) quand j’ai dit que j’étais en retard à cause de la neige.

  • J’ai été trop ambitieuse sur le trajet en voiture

En août 2015, on cherchait une destination au départ de Bordeaux avec mon copain. Saison estivale oblige, les vols étaient très chers, nous laissant peu d’options. Allez savoir ce qui s’est passé dans ma tête quand j’ai suggéré d’aller jusqu’à Madrid en voiture et puisqu’on était là-bas, pourquoi ne pas aller à Lisbonne ? Le tout en moins d’une semaine bien sûr. On a passé plus de temps sur la route qu’à profiter de ces deux villes. Nous avons mis 7h pour arriver à Madrid, on est partis à Lisbonne le lendemain (environ 5h de route) où nous sommes restés deux jours avant de rentrer à Bordeaux (1 journée de route). On a pas du tout profité de Madrid (que je n’ai pas appréciée) et pas assez de Lisbonne. C’est dommage mais, on ne le refera pas :).

  • Je me suis trompée de jour dans mon vol retour

Je ne pensais pas que c’était possible mais si. C’était en 2016, un vol Séoul-Paris avec une escale à Amsterdam. Quelle idée de mettre un vol à 1h du matin, qui ne serait pas induit en erreur avec ça ? Bon, pas beaucoup de personnes mais nous étions 6 dans ce cas là et bien sûr le vol était plein. En soi, ce n’était pas très grave mais très gênant parce que le lendemain de mon arrivée en France, j’avais un train pour aller voir AC/DC à Marseille. Après quelques larmes et après avoir lâché 180€, j’ai pu avoir un siège dans l’avion (OUF). Je me voyais déjà payer un autre vol plein tarif, je ne m’en suis pas trop mal sortie et depuis je fais preuve de la plus grande vigilance quand j’ai un vol dans la nuit :).

  • J’ai franchi la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique suite à une erreur d’inattention

Je sais, dit comme ça c’est très bête. C’était lors de mon stage à Los Angeles et avec deux autres stagiaires, nous avons décidé d’aller passer le weekend à San Diego. Avant de partir, on nous a bien dit de ne pas aller au Mexique parce que s’il se passait quelque chose là-bas, on ne pourrait rien faire pour nous. Nous n’avions pas du tout prévu d’y aller mais à la fin de notre deuxième journée à San Diego, on s’est dit que ça serait intéressant de voir le mur qui sépare les Etats-Unis du Mexique. Donc nous prenons l’autoroute, c’est moi qui conduit. Je suis sur la voie la plus à gauche d’une autoroute qui comporte plusieurs voies. À un moment donné, je suis distraite par le drapeau mexicain que je vois au loin et ne prête pas assez attention au panneau qui indique « dernière sortie des Etats-Unis avant le Mexique ». On continue en se disant qu’on pourra faire forcément demi-tour, qu’on ne peut pas rentrer au Mexique comme ça. Que nenni. Après des pourparlers interminables avec les agents des deux côtés, nous avons pu rentrer aux Etats-Unis. Je me suis rarement sentie aussi bête.

  • J’ai failli être bloquée au Belize

Le Belize fait partie de ces pays qui demandent le paiement d’une taxe en cash pour sortir du pays par la frontière terrestre. Je rentrais à ce moment au Guatemala. Je le savais, et j’avais prévu la somme en conséquent. Le hic, c’est que je n’avais pas prévu assez, que je n’avais plus d’espèces sur moi, que le poste-frontière allait fermer pour la pause déjeuner et que mon bus attendait de l’autre côté. J’avais bien de la monnaie guatémaltèque, mais non acceptée et je n’avais pas hyper envie de la changer au marché noir (ce que j’aurais fait en dernier recours). J’ai fait pitié à la canadienne qui attendait derrière moi et qui m’a donné la somme manquante (elle ne devait pas avoir envie de rester bloquée au Belize elle aussi). J’aurais mieux fait de vérifier à deux fois ce montant avant d’acheter un muffin en attendant mon bus. Ma gourmandise a failli me perdre ce jour là.

  • J’ai fait une « allergie » au soleil

On reste au Belize où pour la première fois de ma vie, j’ai fait une allergie au soleil qui s’est manifestée par une explosion de boutons sur mon visage. Je n’avais jamais eu ça, on aurait dit que j’avais été piquée par des centaines des moustiques. J’avais pourtant mis de la crème solaire, je n’ai pas compris ce qui s’est passé. Les boutons ont mis plus d’une semaine à partir, j’ai eu l’impression de retomber en adolescence. Je ne savais pas que ça existait jusqu’à ce que ça m’arrive….

  • J’ai attendu ma valise

Toujours en Amérique centrale avec la seule fois (à ce jour !) où ma valise ne m’a pas suivie lorsque je suis partie en voyage au Guatemala. J’ai pris un vol Paris-Mexico et Mexico-Guatemala city. Quand on transite au Mexique, les valises sont contrôlées par les douanes, même si on ne reste pas dans le pays. Il faut donc les récupérer à la sortie de l’avion, les faire inspecter puis les redéposer avant d’aller rejoindre le second vol. J’ai redonnée la mienne au indiquant bien « Guatemala » au monsieur de l’aéroport. Une fois arrivée sur place, après un long moment à attendre, je me suis fait une raison, elle avait été perdue. Sauf que j’avais toutes mes affaires dedans et quasiment rien avec moi. J’ai racheté des affaires de rechange et j’ai « un peu » harcelé mon pote pour que lui-même appelle régulièrement l’aéroport afin de localiser ma valise (le pauvre). Elle est finalement arrivée deux jours après. En l’ouvrant, j’ai compris qu’elle avait fait un petit tour par San Francisco avant de me rejoindre. Forcément, elle avait été ouverte par les douanes américaines (qui ont cassé mon cadenas et la serrure au passage) qui ont eu la gentillesse de me laisser un petit mot (c’est comme ça que j’ai compris ce qui s’est passé) et de ne pas me confisquer le pâté et le vin qui étaient pour mon pote.

  • J’ai vu des singes en liberté

Lors de mon séjour à Marrakech, je suis allée passée une journée dans la vallée de l’Ourika avec un guide. Parmi le parcours proposé, celui-ci a décidé de prendre un chemin non connu des touristes pour me montrer des singes en liberté. C’était génial ! On est restés 30 minutes à les regarder (enfin surtout moi). C’était la première fois que j’en voyais en liberté et d’aussi près. Une de mes plus belles rencontres en voyage.

  • J’aurais dû louer une voiture

Il y a des pays qui se visitent très bien sans voiture et d’autres pour lesquels vous regrettez de ne pas en avoir loué une. C’est ce que j’aurais du faire pour le Paraguay ! Je n’avais rien réservé parce que je pensais que ça serait facile de se déplacer en bus. Alors, oui c’est facile mais qu’est-ce que les bus sont longs. Non pas que les routes soient au mauvais état mais parce que, sauf exceptions, ils s’arrêtent partout. En gros, il n’existe que peu d’arrêts prédéfinis et on peut prendre le bus de n’importe où, il suffit juste de faire un geste au chauffeur et de payer pour monter. On perd un temps fou, souvent précieux en voyage (sauf si on a le temps, ce qui n’était pas mon cas). J’ai par exemple mis 2h pour faire 50km. Il y a plein d’endroits où j’ai renoncé à me rendre car je savais que ça serait trop long en bus.

  • J’ai eu une intoxication alimentaire

Je ne mange plus de viande depuis presque 1 an. La dernière fois où j’ai mangé du poulet aura été fatale. Lors de mon voyage en Pologne, j’ai passé une journée à me balader sans prendre le temps de manger (oui ce n’est pas bien). Le soir venu, j’étais affamée et j’ai décidé d’aller manger au restaurant de mon hôtel. Aucun plat sans viande et le poisson ne me disait rien. J’ai donc choisi le poulet. Sur le moment ça été mais, le lendemain je me suis réveillée mal fichue, j’ai eu mal au ventre et des nausées toutes la journée, sans compter des vertiges. C’est passé en 24h mais, cet épisode m’a vaccinée pour de bon contre la viande.

  • J’ai vaincu un préjugé

Je pensais que Venise était une ville sans charme, tuée par le tourisme de masse avec trop de monde partout. J’ai eu tort. Je suis immédiatement tombée sous son charme. Alors, oui il y a du monde, mais si on sort des endroits les plus touristiques, le charme de la ville se révèle et il est impossible d’être insensible. C’est une des plus belles ville du monde à mes yeux (même si je suis loin d’avoir tout vu !) et j’espère y revenir prochainement.

  • Je n’ai pas pris les bonnes chaussures

S’il y a un voyage où j’ai regretté de ne pas avoir pris les bonnes chaussures, c’est à Florence ! Cette ville est magnifique mais les rues pavées du centre-ville peuvent vite être un calvaire pour les pieds si on est mal équipé et/ou qu’on marche beaucoup. Je n’avais que des sandales et on a arpenté la ville en long, en large et en travers. Pour en rajouter une petite couche, il faisait très chaud lors de ce voyage, ce qui a fait gonfler mes pieds. J’ai dû m’arrêter à quelques reprises pour enlever mes chaussures et masser mes pauvres pieds. Depuis, j’ai toujours au moins une paire de baskets avec moi en voyage !

7 commentaires sur “La fois où … TAG voyage

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  1. Bonjour Marion!
    C’est super que tu aies repris le TAG! 🙂 J’ai eu beaucoup de plaisir à lire tes anecdoctes, particulièrement celles sur le Mexique et lorsque tu t’es trompée de vol de retour. 🙂
    Conduire dans une tempête de neige, je connais étant donné que c’est fréquent chez moi, mais je n’aurais pas envie de vivre l’expérience en voyage sur des routes méconnues!

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  2. Bonjour Marion,

    Je te remercie pour cet article qui est génial. Oui tu n’as eu de chance mais c’est la vie malheureusement. Ce genre de chose ça arrive à tout le monde lorsqu’on fait des voyages individuels ou même des voyages organisés, il y a toujours des péripéties et c’est les aléas du voyage.

    À bientôt.

    Daniel

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    1. Je ne me suis jamais aussi sentie aussi bête que lors de ce « tour » au Mexique ahaha.
      Depuis le problème avec ma valise, je prends toujours des affaires de rechange avec moi et je vérifie à deux fois les horaires de mes vols 😀

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