Carnet de voyage au Guatemala et au Belize

Hello !

Il y a (déjà) 7 ans, le 23 février 2017, je m’envolais pour ce qui allait être l’un des plus beaux voyages de ma vie : le Guatemala et le Belize !

J’ai écris sur un petit carnet pendant mon voyage et je me suis dit qu’un jour, je le retranscrirais ici. Il m’aura fallu un peu de temps mais je fais partie de ces gens qui disent « mieux vaut tard que jamais » :D.

Les articles relatifs à ce fantastique voyage sont tous regroupés dans la catégorie éponyme mais pour contextualiser ce voyage : je suis allée au Guatemala car un des mes amis y a travaillé et c’était l’occasion où jamais de découvrir ce pays dont en entend pas beaucoup parler. Je suis arrivée à la capitale où il vivait, Ciudad de Guatemala, et après 2 jours avec lui, j’ai visité le pays seule, lui étant au travail. Quite à être proche du Belize, je me suis dit que j’allais en profiter pour visiter ce pays dont on entend très peu parler, car sinon quand ?
Superbe expérience où je n’ai jamais été vraiment seule, mon ami m’accompagnait virtuellement quand j’avais des questions et j’ai rencontré plein de personnes fantastiques tout au long de mon voyage.
En 2017, j’avais dû me rendre dans 4 magasins avant de trouver un guide de voyage sur le Guatemala et on ne trouvait pas beaucoup d’informations en ligne, ce qui avait rajouté du piment parce que c’était la première fois que je partais dans un tel pays ! L’itinéraire est loin d’être parfait parce que je n’ai pas vu tous les « essentiels » du pays et suis très certainement passée à côté de beaucoup de choses mais si c’était à refaire, je referais de la même manière (à deux/trois choses prêt).
C’est aussi le seul voyage à ce jour où ma valise n’était pas là à l’arrivée. Lors de mon escale au Mexique, elle a été envoyée à San Francisco au lieu de Ciudad de Guatemala.

Voilà quelques fragments de mon carnet, je n’ai pas tout réécrit car certains passages ne sont pas intéressants et c’est déjà bien assez long comme ça ;). Je mets en bleu quelques commentaires de la Marion de 2024. Bonne lecture :).


Guatemala city

Étape incontournable pour moi puisque c’est là que j’ai atterri et retrouvé mon ami qui y travaillait mais je ne vous conseille pas de vous y attarder, il vaut mieux partir directement à Antigua.

La ville est découpée en zonas (= arrondissements)
Zona 14 : quartier où habite mon ami, ambassades et représentations diplomatiques, quartier le plus sûr de la ville.
Zona 18 : zone de non-droit à éviter. Un tueur à gages coûte 300QZ (mais comment j’ai eu cette information ?)
Zona 10 : là où vivent les bobos.
Zona 1 : centre historique/touristique. Une grande place entourée de bâtiments d’habitations plutôt moches et de bâtiments historiques. Elle me rappelle un peu l’une des places de Iasi (ville roumaine où je suis partie en Erasmus).
Beaucoup de personnes assises à l’ombre des arbres, attendent que le temps passe ? Te regardent passer (ça se voit que je suis une touriste? Oui ça se voit)
La cathédrale est ok.
Palais de la culture : visites 1 fois par jour, on ne peut pas y rentrer en-dehors et visite guidée obligatoire, en espagnol uniquement. Le jour de la visite, je suis avec un groupe de norvégiens, la visite se fait en espagnol et en norvégien, les guides alternant les deux langues. Impossible à suivre, je ne maitrise pas très bien l’espagnol et absolument pas le norvégien, je pars avant la fin. Heureusement que ce n’était pas cher.
Police présente et bien visible.
Place à éviter le soir.
Marché en sous-sol derrière la cathédrale. Niveau – 1 : produits touristiques, masse de marchandise impressionnante, offre supérieure à la demande ? Niveau – 2 : aliments, niveau – 3 : décoration, produits ménagers.
Beaucoup de bâtiments délabrés.
Circulation très dense, beaucoup de pollution, visible quand on arrive en avion.

Centre commercial = mall à l’américaine, y vont ceux qui ont les moyens + ceux qui cherchent à passer le temps sans avoir les moyens de dépenser. Prix = Europe
Ville avec un réseau de transports en communs peu développé, que des bus, bruyants et polluants, à éviter car se font souvent attaquer (vol de l’argent des chauffeurs).
Taxis blancs = à éviter, taxis jaunes = sûrs.
Je dois aller récupérer ma valise qui est enfin arrivée, je demande à un policier de m’aider à trouver un taxi car je ne vois que les blancs. Il ne parle pas anglais mais fini par arrêter un blanc qui m’amène à bon port sans soucis.


Antigua

Bien qu’Antigua ait été la deuxième étape de mon séjour, je m’y suis rendue à mon arrivée avec mon ami pour un anniversaire. Nous avons dormi chez l’un de ses amis et passé la journée là-bas avant de rentrer à la capitale.

Arrivée tardive du fait de l’attente de la livraison de la valise + bouchons pour sortir de Ciudad de Guatemala.
Option choisie pour m’y rendre : Uber (c’est la première fois que j’en prends un !)
24€ pour 45km, ça va.
À l’arrivée, je brave la règle entendue depuis mon arrivée, on ne sort pas la nuit c’est dangereux, pour aller chercher à manger (des tortillas en poche, ce n’est pas un vrai repas mais j’avais faim et c’était l’option la plus proche de l’hôtel).

Matin : balade dans les rues dès 7h. Avantage : très belle lumière et il n’y a personne. La ville est calme.
Je cherche le cerro de la Cruz qui offre une belle vue sur la ville, je ne le trouve pas (sens de l’orientation pourri), je finis par prendre un tuk-tuk. Bien sûr, le chauffeur n’a pas de monnaie, il repart avec un beau pourboire.
Vue au top ! Un groupe de français arrive, bruyants ils gâchent un peu la plénitude des lieux. Les autres touristes ne cesseront d’arriver, je repars.
J’achète des boucles d’oreilles pour 40QTZ (4€70), le vendeur me fait un prix parce que c’est moi (première cliente de la journée oui).
Retour à pieds dans le centre, en fait le chemin était facile à trouver, je suis vraiment partie dans la mauvaise direction.
Arche d’Antigua : vue et revue sur internet mais tellement belle au matin.
Visite des ruines de la cathédrale, je n’ai pas payé le prix « touriste » mais le prix « local ». Je ne sais pas pourquoi, il est évident que je ne suis pas guatémaltèque quand je parle. C’est très beau et impressionnant !
Pause déjeuner (même endroit que pendant le weekend, je sais que c’est une bonne adresse).
Accostée par un homme qui vend des randonnées sur les volcans des alentours. Vérification du prix auprès de mon ami, c’est bon, je réserve, départ pour 14h !
Suite de la balade : arpenter sans but les rues de la ville, meilleur moyen de l’apprécier. Les rues sont une succession de maison colorées. L’intérieur des maisons est caché par les barreaux aux fenêtres et des lourdes portes pour des questions de sécurité. Il y a sûrement de vrais trésors derrière ces portes !
Rues pavées : attention aux pieds ! Peu de circulation automobile dans le centre, vu les routes c’est compréhensible !
Balades en calèches proposées aux touristes, non (et c’est toujours non malgré les années qui passent).
Place centrale très animée, beaucoup de sollicitations (vendeurs, guides).

Après-midi : départ pour la randonnée du volcan Pacaya.
Le bus vient me chercher à l’hôtel (top). Groupe = 1 allemand, 1 canadien, 1 anglais, 2 australiens, 2 brésilien et moi.
Le guide est cool et son chien nous accompagne pendant la randonnée.
À l’arrivée, des enfants essaient de nous vendre des bâtons de marche et des guides une montée à cheval (toujours pas).
Guide obligatoire pour monter.
Montée très difficile pour moi, je n’ai plus l’habitude, les randonnées de mon année en Corse datent (2013-2014) et les cigarettes du weekend n’ont pas aidé (oui je sais c’est mal) !
Arrivée en haut : vue sur le volcan, on voit des jets de lave, petits du fait de la distance. Bruits du volcan, fumée et nuages qui arrivent et repartent très vite. On a fait griller des marshmallows dans un trou avec l’air chaud du volcan, génial ! J’ai emporté une petite pierre volcanique qui a rayé l’écran de l’appareil photo (je me demande ce que j’en ait fait).
On monte encore un peu (help !) et on assister à un coucher de soleil vraiment très beau ! On a tous fait la queue pour prendre des photos depuis un beau point de vue, l’allemand a pris une belle photo de moi de dos, de face non car j’étais toute rouge et luisante.
Descente dans le noir (on a un peu trainé avec les photos), heureusement que l’Iphone a une fonction lampe torche. Le guide courrait dans la descente.
Rentrée en sueur, rouge, recouverte de poussière volcanique, cheveux en pétard mais c’était trop beau!

Dernière matinée à Antigua :
Je marche une dernière fois dans les rues de la ville.
Départ à 12h30 pour Panajachel, le bus arrive avec 50 min de retard, j’ai cru qu’ils m’avaient oubliée !
Passagers : une fille qui parlait beaucoup trop fort tout le temps, deux autres voyageurs nationalités inconnue et un couple de belges qui m’ont dit que j’avais un accent parisien… (je suis de Bordeaux)
3h30 de trajet dont une partie sur une route défoncée qui a fait passer les routes moldaves pour des routes en excellent état !


Panajachel

Au bord du lac Atitlan. Hyper touristique, beaucoup de restaurants et de magasins de souvenirs.
Ville qui en soit n’a pas de charme mais localisation géographique exceptionnelle.
À mon arrivée, le ciel est couvert, les volcans sont cachés par les nuages.
Moustiques.
Beaucoup de sollicitations des vendeurs.
Hôtel ok, pas de barreaux aux fenêtres, c’est bizarre. Pas de connexion internet dans la chambre, il faut sortir c’est un peu agaçant.
Arrivée tardive, recherche du centre-ville, la police touristique m’indique la rue principale avec tous les magasins (mais qui achète tout ça ?). Recherche d’une excursion pour le lendemain et joli coucher de soleil depuis un restaurant.

Le lendemain :

Avant de partir en excursion, je me lève tôt et pardon la vue ! Incroyable et majestueux, c’est encore plus beau que ce que je pensais !


Tour des villages du lac en bateau (lancha), j’ai pris un tour avec un guide car je n’ai rien compris au système des lanchas et j’ai peur de me retrouver coincée dans l’un des villages. La guide s’appelle Marta, je suis avec 2 anglais et 4 costaricains.
Le trajet en lancha est très agréable avec une vue magnifique.
1er village : San Juan : visite d’une galerie d’art, il y en a beaucoup pour un si petit village. Les tableaux ne sont pas chers (environ 150€ pour une grande toile) mais problème du transport + coût de l’envoi en France. Achat d’un petit tableau facilement transportable (que j’ai toujours).
Visite d’un atelier de tissage et démonstration de la technique. C’est un travail long : on récolte le coton et on enlève les grains pour garder le seul coton, on fait des fils, on les trempe dans les colorants naturels et on tisse avec l’équipement. La vente des produits permet d’aider des familles en difficulté. J’achète une petite boule tissée (qui est devenue un jouets pour mes chats, qui ne l’utilisent pas), je ne me vois pas du tout porter les habits en Europe.
C’est mon village préféré, le plus joli avec une belle vue sur le lac. Visite d’une église où on entend le champ des oiseaux, c’est très paisible. Une école avec un marchand de glace et sa clochette, un enfant blessé pendant une partie de football étendu en plein soleil (ils veulent l’achever ?).
2nd village : San Pedro : apparemment très prisé des voyageurs, dès l’arrivée, assaillis par les conducteurs de Tuktuk. Montée raide, église avec une très belle vue sur le lac. Possède un mirador, au sommet un gars dans un local qui a l’air de tenir une hotline téléphonique. Jolie vue sur la ville. Marche rapide après, pas grand chose à voir.
Départ pour Santiago Atitlan, on voit des constructions sauvages en chemin, l’urbanisme ne semble pas voir de règles.
3ème village : Santiago Atitlan : le plus grand village du lac, le moins aimé. Sans charme à mes yeux mais je ne suis pas restée assez longtemps pour me faire une bonne opinion. Marché intéressant à observer. Visite de l’église et du mausolée dédié à un prêtre américain qui a traduit la Bible en Qʼeqchi (l’une des langues parlée par la communauté maya). Je mange avec deux des costaricains qui sont là en vacances, pour eux le Guatemala est intéressant car pas cher et pas loin.

Retour à Panajachel. Achat d’une tunique brodée,je cherche encore comment la porter au bureau, ils vont adorer – (Sept ans après, cette tunique dort encore dans mon placard et je ne l’ai jamais portée mais pour rien au monde je m’en sépare).
Achat d’un gros collier en perles, la vendeuse est une dame âgée toute petite, agenouillée, je faisais quasiment sa taille. J’ai voulu voir l’église, très jolie, loin des attrapes-touristes. J’étais prête à acheter un drap/tapis à motifs mais pas assez d’espèces sur moi malgré une réduction du vendeur.
Repas avec mes voisins de chambre de l’hôtel rencontrés la veille, un couple de français retraités qui parcoure l’Amérique centrale en vélo ! Je les avais vus sur la route entre Panajachel et Antigua sur une montée dure et en piteux état. Ils ont aussi fait Londres-Pékin et l’Asie du Sud-Est en vélo, chapeau !

Départ pour Coban. 8h30 de trajet, pas de route directe, pause de 30 min dans une station service au milieu de nulle part. Bus à l’heure pour une fois, valise placée sur le haut du van, pratique courante ici mais un peu inquiète quand on voit l’état des routes.
Paysages très beaux le long de la route avec des très belles perspectives (dommage qu’on ne puisse pas s’arrêter pour prendre des photos).. Paysages purs, sans construction humaine. Traversée de villages pauvres où le seul bâtiment digne de ce nom est l’église (on sent le pouvoir de la religion). Vu un boucher qui vendait de la viande à l’air libre, et bon appétit! Laissée à l’entrée de Coban par le chauffeur alors que j’avais demandé à être déposée devant l’hôtel mais bon, peut se comprendre, il avait encore 2h30 de route à faire jusqu’à Lanquin. Ceci étant, j’ai dû payer un taxi pour finalement arriver à l’hôtel.


Coban

J’ai séjourné à Coban dans le seul but de me rendre à Semuc Chapey. Les voyageurs vont traditionnellement jusqu’à Lanquin mais Coban m’avait paru être une solution plus pratique pour ensuite me rendre à Flores.

L’hôtel à Coban est l’un des plus beaux que j’ai pu voir, un très beau bâtiment décoré avec soin, propriétaire et personnel adorables. L’hôtel le plus cher du séjour mais il en valait largement la peine. J’ai passé un peu de temps avec le propriétaire qui m’a expliqué les croyances mayas et notamment celles liées à la date de naissance. La mienne correspond au 13, chiffre le plus pur dans la croyance maya hihi.

Coban est sans grand intérêt, pas de monument remarquable. Place centrale où se trouvent des bouquinistes ce jour là, livres d’occasion majoritairement en espagnol.
Je teste le KFC local, le vendeur m’a beaucoup dévisagée, il ne doit pas voir des françaises tous les jours ! Problème de communication avec une serveuse pour obtenir le mot de passe du wifi, elle a même fait appel à une collègue.
Pluie, visite de la ville expédiée.
Beaucoup de magasins et de vendeurs dans les rues.


Semuc Champey

Visite immanquable quand on visite le Guatemala et l’un des rares endroits du pays à apparaitre sur les moteurs de recherche. C’est très impressionnant en vrai.
Pour s’y rendre, on peut réserver un hôtel à Lanquin et se faire amener en transport collectif. Idem depuis Coban mais c’est plus long (il faut compter environ 2h30 entre Coban et Lanquin).
Le propriétaire de l’hôtel me propose de faire cette excursion avec une guide pour 320QTZ (38€) et cela comprend : le transport, l’entrée à Semuc Champey et les grottes de Lanquin, le repas du midi (un sandwich au poulet, une banane et un gâteau) et les services du guide. Mais comme je suis seule, le prix passe ensuite à 500QTZ (59€).
Après hésitation, je décide de réserver cette visite avec le guide. Peut-être qu’il n’y avait vraiment que moi, peut-être pas. Il était tard, je n’avais pas la foi de chercher une autre option ailleurs et je me suis dit qu’au moins la visite serait faite avec une personne de confiance. C’est quand même la raison pour laquelle je suis venue à Coban, il aurait dommage de ne pas le faire surtout que le coût n’est pas si déraisonnable que ça.
Pluie en début de journée, tant pis on part !

Déroulé de la journée :

1. Semuc Champey

  • Arrivée du guide à 7h45 : René, guatémaltèque de 30/35 ans, 4×4 Nissan, sympa, blagueur, un peu dragueur sur les bords
  • Conduite de Coban à Semuc Champey : très belle, beaucoup de paysages très verts, purs, dénués de constructions humaines. Champs de culture de café. Une partie de la route est goudronnée et faisable. Une autre partie (environ 20km) est un chemin très difficile, le 4×4 est nécessaire, sinon une camionnette. Une voiture normale risque de se casser. Le guide explique que le gouvernement ne veut pas investir pour rénover la route, cela coûterait trop d’argent sans forcément avoir un retour financier. Quelques arrêts pour prendre des photos.
  • Arrêt dans un hôtel pour observer un échantillon des fleurs et plantes qui poussent dans la région et sont utilisés pour le cacao, le caoutchouc ou encore un colorant alimentaire naturel rouge avec lequel le guide fait un coeur sur sa joue le rigolo. Je pose avec une mamie maya toute petite.
  • On continue de conduire jusqu’à Semuc au milieu de la jungle.
  • Court arrêt à Lanquin pour voir l’une des plus vieilles églises du pays
  • Sollicitations sur quelques points de la route par des enfants qui veulent vendre du chocolat. Le guide me demande si je veux traverser un pont à pieds pour prendre des photos mais je refuse devant l’insistance des enfants à vendre leurs produits.
  • Arrivée à Semuc, présence d’une police touristique. Il faut remplir un petit questionnaire avec quelques renseignements avant d’entrer dans le parc. Utilité ? Peut-être en cas de problème ou pour connaitre le profil des visiteurs.
    • Première étape : le mirador. Montée de 30 min un peu difficile mais faisable. Le guide prend mon sac pour me faciliter la montée, effectivement c’est plus simple. Mélange de marches en bois et escaliers naturels. À l’arrivée en haut, il y a de nombreuses personnes et il faut attendre avant de pouvoir accéder au mirador, 5 minutes d’attente. La vue est vraiment belle et vaut la montée !
    • Deuxième étape : descente vers une cascade qui se trouve au début de la rivière que j’ai pu voir d’en haut. Sur le chemin, on voit deux petits singes noirs jouer en toute innocence. C’est la première fois que je vois des singes en liberté et non enfermés derrière les grilles d’un zoo et j’espère que cela ne sera pas la dernière ! En plein milieu de la jungle, deux femmes vendent des rafraichissement, elles sont littéralement au milieu de nulle part.
    • Troisième étape : longer la rivière depuis la cascade
    • Quatrième étape : déjeuner au bord de l’eau dans un très beau cadre avec un pique-nique préparé par l’agence qui emploie le guide. Un homme vient demander de l’argent, physiquement très mal en point. Le guide peu après m’explique que cet homme est tous les jours présents sur le site. Il lui a donné à manger une fois et lorsqu’il est revenu le lendemain, il lui a réclamé à manger de manière très virulente.
    • Cinquième étape : laisser les affaires dans un petit casier pour aller nager dans les bassins d’eau. Il n’est pas possible de prendre l’appareil photo ou le téléphone et je regrette d’avoir laissé le câble de la GoPro en France car bien sûr, je n’ai plus de batterie.
    • Sixième étape : nager et barboter dans l’eau qui est chaude, c’est un vrai plaisir, elle est plus ou moins profonde selon les endroits et la roche glissante par moments. L’eau est pure et propre, il n’y a pas trop de monde c’est parfait. Le guide me fait entrer dans une petite grotte où il y a à peine la place pour la tête. Présence des poissons qui mangent les peaux mortes des pieds, ça chatouille !
    • Septième et dernière étape : fin de la baignade, on récupère nos affaires et on continue de marcher le long de la rivière (quelles couleurs !) avant de se diriger vers la sortie. Je me change dans des toilettes horribles et mon haut se déchire.

2. Grottes de Lanquin

La visite est courte car il n’y a pas de lumière dans la grotte. C’est entièrement noir dedans, presque flippant. On avance avec des bougies, la lampe torche du téléphone en plus pour moi et la lampe frontale pour le guide. Forcément, on ne voit pas grand chose. Certaines roches ont l’air d’avoir la forme d’animaux. Des chauves-souris vivent dans la grotte mais si on les entend, on ne les voit pas.
Le guide m’amène dans un coin de la grotte où les mayas honorent leurs dieux. C’est loin de l’entrée de la grotte mais il y aurait une énergie particulière.
On éteint les bougies pendant une minute ou deux pour ressentir cette fameuse énergie mais je ne ressens absolument rien. Mais, comment ressentir quelque chose quand tu es dans le noir avec un inconnu ? Dur de se laisser aller ! On fait ensuite des exercices respiratoires pour que je me relaxe mais aucun effet. Le guide était un peu trop près de moi pour que je sois relaxée (c’est l’une des rares fois de ma vie où je me suis dit que je pouvais potentiellement me faire violer…). Au final le guide me dit que j’ai beaucoup de tensions en moi (c’est bien, 7 ans plus tard, j’en suis toujours au même point!).

Retour à Coban. L’état de la route rend difficile toute discussion pendant un moment, je suis fatiguée de la journée et mal assise dans la voiture. Beaucoup de piétons marchent dans le noir, peu de routes sont éclairées la nuit au Guatemala.
On parle de tout et de rien jusqu’à l’hôtel, le propriétaire est content de me voir rentrer car il commençait à s’inquiéter à cause de l’heure (trop mignon).
Affamée, je commande une grande pizza qui fait le double de la taille de nos grandes pizzas en France et en laisse la moitié de côté.


Île de Flores

Hôtel bien situé mais, j’ai payé plus cher que le prix annoncé sur Booking. Mystère à résoudre, peut-être parce que je suis seule dans une chambre avec deux lits (je n’ai jamais cherché à comprendre la différence de prix qui n’était jamais que de 100QTZ/11€. Je pense que j’ai oublié dans les heures qui ont suivi le check-in). Le wifi est lent (dur la vie). Depuis mon séjour, l’hôtel a fermé.

Achat des billets pour Tikal et le Bélize à l’arrivée, je suis tranquille avec ça. Le vendeur est monté dans le bus qui nous a amené de Coban à Flores et était assez juste derrière moi, facile pour lui d’engager la conversation. Il travaille pour cette compagnie de bus.

Visite de l’ile de Flores

C’est mon deuxième coup de coeur au Guatemala après Antigua, il y a des maisons colorées partout sur l’île.
Douceur de vivre mais beaucoup de touristes, proximité avec Tikal oblige.
Joli coucher de soleil pour ce premier jour.
Comme ailleurs dans le pays, les hommes ne sont pas timides, répondre à leur « hola » ne me tuera pas surtout qu’ils n’insistent pas plus que ça.
Ici aussi il faut rentrer à la tombée de la nuit. Avant, j’achète des nachos avec du fromage pour 20QTZ (2€30) mais ce n’est pas bon, endroit à éviter (ne me demandez pas le nom, je ne l’ai pas retenu).

Visite de Tikal

Départ à 3h du matin (mais pourquoi je me suis infligé ça) pour voir le lever de soleil sur le site, il parait que c’est à voir au moins une fois dans sa vie.
Prix pour transport + guide anglophone = 90QTZ (approx 10€50) auxquels il faut rajouter le prix de l’entrée qu’on paye sur place.
Un hongkongais qui est dans le même hôtel que moi mais qui est passé par une autre agence et attend aussi son chauffeur m’indique avoir payé 150QTZ juste pour le transport. Je crains une arnaque à un moment donné, on verra. Il a bien sûr reconnu mon accent français pour être déjà allé en France.

Le monsieur de l’hôtel m’a préparé des fruits pour la route, trop gentil. Il s’avère que je suis la seule à être passée par cette agence donc pas de mini-bus pour moi mais la voiture du guide. Vais-je vraiment arriver à Tikal ?
Il est malade et laisse sa place à une autre personne de la société, le patron si j’ai bien compris. Une heure de trajet sans ceinture de sécurité, quand on voit l’état de certaines routes au Guatemala, je n’étais pas rassurée ! Arrêt à un distributeur automatique pratique, il est à ma hauteur et je n’ai pas besoin de sortir de la voiture (pour des raisons de sécurité sans aucun doute). Mon chauffeur m’aura demandé pendant le trajet si j’avais un copain et si je voyais plusieurs hommes en même temps (plait-il ?). On a aussi parlé des filles qui tombent enceintes jeunes, selon lui c’est aux garçons de faire attention mais considère l’avortement comme un meurtre et quand on tombe enceinte, on assume (lol). Évoque aussi l’absence d’éducation sexuelle dans les écoles du pays.

On arrive à Tikal, je rejoins un groupe prêt à partir. 4h30, début de la marche.
On marche dans le noir total, sans aucun éclairage que la lampe du guide mais c’est agréable avec le son des animaux. La pluie s’en mêle.
On arrive au temple numéro 4, petite grimpette (j’ai l’impression de beaucoup grimper dans ce pays) et on s’assoit sur les marches en haut du temple pour attendre le lever du soleil. La règle est de ne pas faire de bruit et d’attendre en silence. Mon camarade hongkongais qui parle se fait rapidement remettre à sa place. Il continue de pleuvoir, le lever de soleil est timide vu les conditions mais très joli malgré tout (tant pis pour les photos). La brume qui surplombe la forêt a quelque chose de mystique, sensation confortée par le bruit des animaux et le sommet des autres pyramides qui dépassent du sommet des arbres.
On repart 1h après. Le guide nous donne des explications tout au long de la marche et nous amène vers un autre site dont nous ne pouvons pas profiter à cause de la pluie.
À la base des pyramides, se trouvait un lieu où avaient lieu les sacrifices humains. On donnait aux sacrifiés un tranquilisant puis on les poignardait avant de leur arracher le coeur. Apparemment c’était plutôt bien vu, élévation de l’âme et croyance en la réincarnation. N’importe qui pouvait être sélectionné et on avait pas le choix de dire non.
Arrivée sur la plaza où se dressent les deux pyramides les plus connues. Temps libre pour se promener et prendre des photos puis nous repartons à 9h45, j’ai l’impression d’une journée sans fin alors qu’elle ne fait que commencer. Comme nous sommes arrivés tôt, il y a peu de touristes. On est quelques uns à s’arrêter en chemin pour prendre des animaux non identifiés (des tapirs Sherlock) et on perd le guide. Mais, la sortie est bien indiquée.
Je voulais rester jusqu’à 15h mais la fatigue et la marche sous la pluie auront raison de moi, je repars avec le bus de 12h.

Retour à Flores. Bien sûr, impossible de dormir en rentrant. Je vais manger à Burger King, 40QTZ (4,70€) pour un menu et je continue mes balades dans les rues colorées de l’île. Les gens seraient tellement plus heureux si nous vivions tous dans des maisons colorées !
Bière pour finir la journée, recherche en vain de chocolat guatémaltèque.
Repas du soir : 3 tortillas avec du guacamole pour 5QTZ (60cts).
Je récupère les habits laissés dans une laverie, 30 QTZ (3,55€).
Un guatémaltèque me déclare sa flemme et veut m’épouser et je me fais klaxonner par une voiture de police. Inutile de préciser que cela ne m’était jamais arrivé auparavant :).
Achat d’un souvenir pour ma soeur, il y a un perroquet de 6 mois dans le magasin que le propriétaire pose sur mon bras.


Trajet Guatemala -> Bélize

Durée prévue 5h, elle sera respectée à 15 min près.
La dame de l’hôtel me donne un petit-déjeuner et un en-cas pour la route.

Passage de la frontière :
– on sort du bus avec nos sacs/valises
– passage à la douane guatémaltèque qui tamponne le passeport (+1). L’agent me fait un joli tampon, pas comme son collègue de l’aéroport qui avait apposé le tampon sur mon tampon bosniaque.
– traversée de la frontière à pieds
– arrivée au poste bélizien où il faut remplir un formulaire (j’ai prêté mon stylo à un argentin, je ne l’ai jamais revu – typique)
– tampon sur le passeport, on dit si on a quelque chose à déclarer et c’est parti pour un nouveau pays !

Un homme monte à bord du bus pour nous proposer d’échanger nos QTZ contre des dollars béliziens, nécessaires pour sortir du pays.
Beaucoup de passagers en transit au Bélize pour aller au Mexique.

Sur la route, les paysages sont similaires à ceux du nord du Guatemala. C’est plat, pas de relief, maisons colorées, souvent sur pilotis avec des barreaux aux fenêtres pour la plupart. Beaucoup de maisons abimées.


Belize city

Belize City me paraissait être un point de chute intéressant pour avoir un premier aperçu du pays et de là aller visiter au moins une île mais je ne recommande pas d’y séjourner, sauf dans le cas d’un transit.

Aussitôt sortie du bus, aussitôt assaillie par les taxis et autres solicitations. Je décide de chercher l’hôtel seule et bien sûr, je pars dans la mauvaise direction.
Encore une fois, le prix à payer est différent de celui affiché sur Booking (décidément).
La chambre est ok mais clim hyper bruyante que je ne peux pas éteindre sinon la chambre devient un four. Elle donne sur une rue passante bruyante.

Marche dans la ville.
Je dois aller dans 4 banques avant de pouvoir réussir à retirer, encore confrontée aux cartes européennes qui ne marchent pas partout.
Les hommes sont très très pénibles et assez lourds. Beaucoup de sifflements, d’interpellation. Petit choc après le Guatemala.
Il y a un complexe commercial dont je comprendrais après coup qu’il s’agit d’un duty free pour les passagers des croisières qui s’arrêtent dans la ville. Il faut une carte spéciale pour y entrer, ou payer (je ne crois pas).
Beaucoup d’églises et de temples religieux.
Vent et mer agitée.
Bien que bordée par la mer, il n’y a pas de plage dans le centre de la ville.
Pas vraiment de monuments marquants ou historiques. Beaucoup de monuments délabrés même si colorés.
La street-food est peu chère, 1€ pour un hot-dog mais les produits dans les supermarchés sont chers, tout est importé.
Ville dont on a fait le tour rapidement et sans grand intérêt, autant partir directement sur les îles.


Caye Caulker

Ma première île des Caraïbes !

Billet acheté la veille du départ du bateau pour être sûre d’embarquer. En l’achetant la veille, le billet est plus cher que si on le prend le lendemain mais vu le monde qu’il y a le jour J, c’est un gros risque, le bateau n’est pas si grand que ça et il y en a 1 par heure avec la compagnie que j’ai choisi.
Durée du trajet = 45 min et arrivée à San Pedro.

Petite île paradisiaque, a-t-elle des similitudes avec les autres îles de la région ?
Palmiers, sable blanc, eau turquoise.
Ambiance village de vacances, calme et paisible.
À l’instar de Belize city, les hommes n’hésitent pas à aborder une femme seule même si c’est un peu moins présent.
Beaucoup de maisons colorées.
Île peu large mais longue, quelques plages bétonnées. Un rastafari me dit que la partie nord de l’île est la plus intéressante.
Petit-déjeuner face à la mer.
Île où il n’y a pas grand chose à faire à part lézarder au soleil. J’ai voulu louer un vélo pour l’explorer mais sans trouver un loueur à la sortie du bateau.
La principale activité proposée aux touristes est la plongée sous-marine ou snorkelling mais je n’en ai pas fait. Je me suis décidée trop tard pour la sortie du matin et celle de l’après-midi se terminait au moment du départ du dernier bateau.
Je me dis que j’aurais mieux fait de passer la nuit ici, si j’avais su, plutôt que de rentrer dormir à Belize city.
Mon activité principale du jour aura été de barboter dans une eau turquoise, chaude, entourée de poissons. Je prends quelques photos avec mon trépied mais, mon appareil photos a aussi eu envie de profiter de l’eau (oups).
Peu de plages publiques, la plupart des pontons sont destinés aux clients des hôtels, il y a peu de plages publiques.

Le midi, repas dans un restaurant français (qui je crois a fermé depuis, je ne l’ai pas trouvé sur Google ou Google Maps mais je raconte quand même l’histoire).
Un couple de français a ouvert ce restaurant en janvier 2017. Ils sont venus s’installer au Belize avec leur bébé de 7 mois. Ils voulaient tenter le Sri Lanka et se sont décidé pour Caye Caulker après avoir vu un reportage à la télé. Ils ont tout quitté pour venir s’installer à Caye Caulker ce qui est très admirable de leur part car encore peu de personnes tentent l’expérience.
Le propriétaire m’a expliqué que oui, ils avaient de la chance car ils vivent dans un décor de carte postale mais ce n’est pas pour autant facile tous les jours. Ils sont dépendants des liaisons maritimes pour la livraison de la nourriture du restaurant, que faire s’il arrive quelque chose à leur bébé ? Le médecin de l’île n’est pas bon et l’hôpital le plus proche est à 1h30 de l’île. À ce moment là, ils ne gagnent pas d’argent avec le restaurant, ils arrivent seulement à payer les employés, la nourriture et le loyer. En ce moment, victimes de travaux dans le nord de l’île mais la situation devrait s’améliorer. Ca ne fait que 3 mois qu’ils sont là, c’est trop tôt pour dire si ça va marcher ou pas.
Avant de partir, je parle avec un couple d’américains de Pittsburg qui envisage de déménager au Canada suite à l’élection de Trump. Ils parlent de M. Le Pen, son ascension est suivie aux USA qui y voient un parallèle avec Trump.
Fin de la journée avec des coups de soleil, je ne me suis pas assez protégée.


Trajet Belize – Guatemala

Le bus part 3h après l’heure qui m’avait été donnée quand j’ai réservé mon billet.
Il faut payer une taxe pour sortir du pays par voie terrestre si on se rend au Mexique ou au Guatemala, par voie arienne, terrestre ou maritime.
La somme à payer est de $40 beliziens (après vérification le prix n’a pas changé depuis) et dommage pour moi, je pensais que c’était $35 et avait bien gardé la somme à cet effet. J’ai dû me séparer du billet de $2 que j’avais gardé en souvenir et je remercie (encore aujourd’hui) la canadienne qui m’a dépanné des $3 manquants, sinon j’y serais encore (ou j’aurais fini par aller voir un des échangeurs de monnaie et aurait changé la monnaie guatémaltèque qu’il me restait à un taux de change tout à fait défavorable).


Derniers instants au Guatemala

J’arrive en fin d’après-midi à Flores d’où je prends plus tard dans la soirée un bus pour Guatemala city.
Je laisse ma valise à Jorge qui m’a vendu ce billet et part manger et faire une dernière balade dans l’île.
Une personne avec qui j’ai discuté dans le bus de retour au Guatemala me dit que je n’ai pas réservé la meilleure compagnie mais je crois comprendre qu’il travaille pour une compagnie rivale.
Ma balade dans Flores est limitée à cause de mes coups de soleil qui me font mal.
Achat des derniers souvenirs, le vendeur me donne un petit bracelet (que j’ai encore à ce jour!).
Le départ du bus est à 21h30, l’attente commence à être longue, je rêve de la douche qui m’attend à mon retour.
J’espère que le bus sera aussi bien que ce qui m’a été vendu.
Jorge m’amène à la gare routière avec deux hollandaises. C’est drôle, je vois un gars qui était dans le bus Panajachel – Coban mais lui prend celui qui va à Antigua.
Le bus est moderne et confortable mais je n’aurais pas réussi à dormir du trajet.
Arrivée à Guatemala city 2h plus tôt que prévu, en plein milieu de la nuit, je prends mon mal en patience en attendant que mon ami se réveille.

La fin du séjour est classique, rien de bien intéressant :).



5 commentaires sur “Carnet de voyage au Guatemala et au Belize

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  1. Ce fut un beau séjour et félicitations pour avoir voyagé ainsi dans le pays. J’ai fait plutôt l’inverse, voyager au Bélize et en profiter pour aller à Tikal. Belize City n’est effectivement pas très intéressante, en dehors des deux rues parallèles principales et du quartier des hôtels, il vaut mieux ne pas s’aventurer au-delà. Par contre San Ignacio possède une bonne ambiance de tourisme décontracté. Orange Walk est une autre ville pratique pour visiter les sites mayas. Pour moi il s’agissait de la principale raison du voyage, surtout Caracol perdu dans la jungle.

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    1. C’est vrai que même si je ne regrette pas la manière dont j’ai organisé ce voyage, j’aurais aimé voir un peu plus du Belize… Mais, si j’avais eu plus de jours de congés, je ne sais pas si j’aurais plus visité le Guatemala (comme la côte pacifique ou la côte caribéenne que je regrette un peu de ne pas avoir vu) ou si j’aurais passé plus de temps au Belize.
      La vie étant pleine de surprises, peut être que j’aurais l’occasion de revenir au Belize un jour et de voir les endroits dont tu parles 🙂

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